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Subconscient charnel

Summary:

Les rêves de Stone sont du genre à être hantés

Mais c’est un bon genre de rêves hantés

Notes:

Cette histoire fait partie du challenge « Challenge smut » du Discord "Le Petit Salon d'Ecriture", dont les thèmes étaient :

- Spitroasting
- Maid
- Robot
- Piercing
- Marathon

Vous pouvez retrouver le lien du Discord ici : https://discord.gg/xDTAgDhv

(See the end of the work for more notes.)

Work Text:

Depuis qu’il regarde des telenovelas avec le docteur Robotnik, Stone se dit qu’il a du mal à comprendre les relations de couple décrites. Le nombre de fois où il a vu des histoires de couples qui se déchirent parce qu’un frère caché apparaît et qu’il faut choisir entre les deux frères… Il se demande s’il existe des mondes où le personnage féminin ne choisit pas, qu’elle vit sa vie de manière plus indépendante sans faire attention à ce qu’on peut lui dire. Il se demande s’il existe des mondes où le personnage féminin choisit ses deux partenaires. Comme ça personne n’est jaloux, tout le monde est heureux. Pourquoi avoir à choisir quand il est si facile de pouvoir partager ?

Et pourtant, quand il regarde son supérieur, il ne peut s’empêcher de se dire une chose.

Jamais il ne pourrait partager le docteur Robotnik avec qui que ce soit.

Et s’il ne le dit pas haut et fort, c’est son subconscient qui lui rappelle que le génie est son seul et unique aimé. Son subconscient, qui lui offre des rêves romantiques et affectueux… Mais aussi plus charnels, parfois.

Ça arrive toujours après avoir vu certains épisodes avec l’ingénieur. Le plus souvent c’est le scientifique qui est affalé dans son fauteuil et son assistant reste debout pour l’aider au maximum quand il a besoin. Mais parfois, quand il n’y a plus besoin d’aide, Stone vient s’affaler à côté de lui et ils regardent ensemble. Oh, l’assistant a toujours eu du mal à voir le génie qu’il respecte tant être aussi amorphe dans des fauteuils. Mais dans ces moments où ils regardent ensemble la télévision et qu’ils commentent les choix de vie de tel ou tel personnage, il a l’impression qu’ils sont égaux.

Et c’est toujours après ces moments que son subconscient prend un malin plaisir à le malmener.

Il se souvient encore de la première fois où c’est arrivé. C’était après un épisode où le personnage féminin s’était mise en tenue de servante pour séduire son amant. Une tenue de maid, noire et blanche. Et de suite l’esprit tordu de l’assistant l’avait plongé dans un rêve où il était comme ça, dans cette robe de maid. La différence étant qu’elle était bien plus courte que dans la série… Laissant voir ses fesses au moindre mouvement vers l’avant. Un geste qui, dans ce rêve, ne laissait pas Robotnik indifférent. Il suffisait qu’il ordonne à son laquais de trouver un objet par terre pour que le fameux laquais se penche. Là, les fesses étaient apparentes, parfaitement rondes. Alors un petit jeu s’était installé entre eux. À un moment, Stone s’était trompé en ramenant le mauvais objet au scientifique.

Sauf que Stone ne se trompe jamais. Et Robotnik n’aime pas quand il se trompe.

Alors en guise de punition il lui avait donné une fessée. Très vite le message était passé, entre la trace de main et le gémissement bien aigu sorti de la bouche de l’assistant. Et voilà que le jeu continuait. Un outil cassé ? Une fessée. Un plat que Robotnik n’aimait pas ? Une fessée. Au bout d’un moment les fesses en devenaient rouges de douleur. Mais c’était le genre de mal qui faisait du bien. Au bout d’un moment il n’y avait plus une seule once de ce fessier qui n’était pas rougie. Alors chacun avait compris qu’il était temps de passer à une autre étape.

Autant dire qu’au réveil, c’était un tourbillon d’émotions qui avait parcouru l’assistant en nage. Son cœur battait à tout rompre et il avait mouillé son lit. Une partie de lui, la plus sage, s’en voulait d’avoir rêvé de cette manière de son patron…

Tandis que l’autre partie était frustrée de s’être réveillée pile au moment où Robotnik l’avait pénétré.

Il pensait que son subconscient le laisserait tranquille, à l’avenir. Après tout c’était juste un rêve érotique comme ça. Il n’était plus un adolescent en pleine puberté. Il était un adulte comme les autres, qui doit garder un minimum de sérieux dans son travail.

Sauf qu’il y a l’épisode suivant.

Dans l’épisode suivant c’est à nouveau une histoire de débat amoureux et de se demander qui va choisir qui. Le choix se fait entre un homme droit dans ses bottes, sérieux, qui respecte toujours sa partenaire, mais qui est ennuyant pour celle-ci, et un homme grossier mais qui lui fait vivre des émotions qu’elle n’a jamais vécu. Ce deuxième homme est un genre de casse-cou à moto, recouvert de piercings, qui amène sa partenaire à vivre des choses qui changent de ses routines ennuyantes. Et bien évidemment, l’épisode se termine juste avant qu’elle fasse son choix… De quoi bien frustrer les spectateurs qui doivent attendre la semaine prochaine tout en faisant durer le suspense !

« Stone, tu as des piercings ? »

Lui avait demandé Robotnik à la fin de l’épisode. Étrange, comme question… Et en même temps elle ne vient pas de nulle part. Forcément, l’assistant se déplace toujours sur sa moto, toujours vêtu de grands blousons en cuir noir. Exactement comme dans la série…

« Aucun. »

Il a déjà envisagé l’idée d’en avoir, mais dans son corps de métier ce n’est pas vu comme quelque chose de professionnel.

« Vous voudriez que je m’en fasse ? »

Un épisode d’une autre série commence pile au moment où il pose la question, le laissant sans réponse. Normalement, ça aurait pu être une conversation comme les autres, totalement anodine…

Mais il faut que le subconscient s’en mêle.

Dans ce rêve il est un motard qui emmène le scientifique au dos de son véhicule. Ils ne vont pas bien loin, ils roulent dans le désert jusqu’à trouver un bon spot où se garer. Le désert est vide cependant. De toutes façons ils n’ont pas besoin de grand chose pour ce qu’ils vont faire.

À genoux, Robotnik baisse le pantalon de son partenaire et dévoile quelque chose qui était resté bien trop longtemps caché. Une verge tendue, décorée de plein de petits piercings. De simples boules de métal qui ne laissent personne indifférent. Encore moins quand ce « personne » est un docteur Robotnik qui vient sucer ce sexe percé. La sensation dans la bouche est intéressante. Un mélange entre le froid du métal et le chaud qui enveloppe ce sexe tendu. Il faut croire que parler autant que le fait le scientifique aide à avoir une plutôt bonne gorge et très vite le sexe entier est enveloppé dans la bouche. Et c’est si bon. Aucune parcelle du pénis n’est négligée et c’est si bon. Stone ne se sent même pas dominer quand il est dans cette position. Ce n’est pas lui qui a le contrôle, ce n’est pas lui qui domine son amant. Même à genoux, l’homme est plus puissant que lui. Pendant quelques instants, Stone se demande si les piercings ne sont pas une gêne mais pas du tout.

Mais il remplit la bouche de son homme avant même qu’il n’ait le temps d’y penser.

Quand il se réveille, le corps en nage et le lit en pagaille, il se dit qu’il pourrait peut-être se faire des piercings à certains endroits. Certains qu’il laisseraient visibles à tous… D’autres qu’il gardera pour une certaine personne.

Et puis il y a le troisième rêve.

Le troisième rêve il n’arrive pas suite à un épisode de telenovela qui donne un peu trop d’inspiration à son subconscient dérangé. Non, cette fois ce n’est pas une fiction mais la réalité elle-même. Cette fois, ça arrive parce que l’assistant fait un peu de ménage dans les nombreuses ressources de son chef. Beaucoup de matériaux sont laissés à l’abandon, certains composants ont dû s’abîmer et sont inutilisables. Bien entendu Stone arrive à repérer d’un simple coup d’œil ce qu’il est réparable et ce qui ne peut pas être sauvé. Des fois, il regarde certains éléments et les compare à son chef. Leur état est pitoyable, ils tiennent à peine debout… Mais Stone le sent. Avec un peu de soin bien apporté aux bons endroits, il peut les sauver. Il peut aider son docteur préféré.

Et c’est qu’il tombe dessus.

5T0N3.

Autant dire qu’il croit rêver quand il le voit pour la première fois. Ça a de quoi le surprendre et lui donner un mouvement de recul tellement il est sous le choc.

C’est un robot.

Un robot humanoïde qui est encore en cours de conception. On voit toutes les mécaniques de sa silhouette et le nom du modèle plaqué sur le torse. Mais surtout, il y a le visage.

Le visage qui ressemble comme deux gouttes d’eau à l’assistant.

C’est comme se regarder dans un miroir. Il ne peut s’empêcher de se dire que le scientifique a fait un travail et l’acclamer. Mais en même temps, son cœur bien trop bavard parle dans sa tête et lui fait se dire que ce robot est comme un coup de poignard. Pourquoi construire un robot Stone ? Le vrai Stone n’est-il pas suffisant ? Il avait la certitude d’être performant pourtant… Il est assidu à ses tâches, il est toujours obéissant, il sait parfaitement faire le latte préféré de son chef… Pourquoi est-ce que Robotnik aurait besoin d’autre chose que lui ? Pourquoi est-ce qu’il chercherait à le remplacer ? C’est tellement injuste… Peut-être qu’il y a une bonne raison, une vraie raison sincère qui n’implique rien de douloureux pour l’homme qui découvre l’être mécanique. Mais il y pense alors qu’il reprend le travail…

Et il y pense tellement que le robot vient le hanter jusque dans ses rêves les plus inavouables.

Sauf que cette fois… C’est autre chose. Ça ne ressemble en rien à ses rêves précédents, où il était dominé. Quand il plonge dans les bras de Morphée il se rend compte qu’ils sont trois dans le même lit. Trois à être collés les uns contre les autres. Robotnik est entre lui… Et le robot. Et chacun, à sa manière est en train de le baiser. L’être de métal s’occupe de derrière. Celui de chair s’occupe de devant. Stone lui fait face et le voit avec cette expression si marquée par une excitation qu’il ne cherche pas à cacher. Des cris sortent de la bouche de l’autre homme, des gémissements rauques qui se font de plus en plus forts dès que le robot donne des coups. L’assistant humain, lui, glisse sa main sous la verge tendue et la bouge d’avant en arrière. Les cris deviennent plus forts alors que les doigts se baladent le long du membre si sensible.

« C-Ce n’est… Ah… Pas trop tôt… »

Pas trop tôt ? Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? L’assistant lâche pendant un instant l’objet de désir et remarque l’air ennuyé du scientifique. Une seconde… Est-ce que c’est lui qu’il veut ?

« Maître. Enclencher phase 2 ? Demande l’être mécanique.
- Enclencher… Sortie… Tu es décevant. »

Le robot n’a pas l’air de réagir. S’il était humain, peut-être qu’il se serait senti déçu… En tous cas Stone se serait senti mal si son scientifique préféré lui avait dit ça. Mais ce n’est pas à lui qu’il dit ça. Non, ce qu’il dit à Stone, c’est qu’il le préfère lui.

Et s’il le préfère lui, Stone compte bien satisfaire ses désirs. Robotnik s’ennuie avec sa création mécanique ? Pas de souci. Stone peut prendre la place du robot et satisfaire tous ses désirs qui attendent qu’un homme, un vrai, vienne les combler.

Tout le reste du rêve est extrêmement flou dans sa tête quand il se réveille. Il voit juste qu’il a jouit plusieurs fois quand il se réveille. Bon sang, ça fait combien de fois qu’il change ses draps ? Merde…

Son patron est définitivement l’homme le plus sexy qu’il connaisse.

Et il sent que ses rêves risquent d’être hantés par des visions charnelles et jouissives encore longtemps.

Notes:

Ça faisait longtemps que j’avais pas fait de PWP ! Je me rends compte que c’est pas un exercice si facile en vrai ahah